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Auguste Isidore Ledru, (1837-1918) est un sculpteur français né à Reims, fils de Pierre Jacques Ledru et Marie Madeleine Galet.
De son mariage avec Elisa Closier, il eut au moins 5 enfants : dont l’ainé, Auguste (1860-1902)  fut un sculpteur ornemaniste , ami de Rodin ; Pierre (1862), Léon (1866) , Charles (1868) qui ne survécu pas, et Alice Augustine Ledru (1870 )

Etain d’art 1900 signé Ledru

Etain d’art 1900 signé A.Ledrufils

Alice Augustine Ledru fut l’épouse de René Lalique, artiste de génie qui a marqué l’Art nouveau avec ses bijoux et l’Art déco avec ses créations. verrières avec qui elle eut une fille Suzanne Lalique

Après le décès précoce d’Alice Ledru en 1909, René Lalique incite sa fille Suzanne à exprimer ses talents de dessinatrice. Il la sollicite régulièrement pour sa créativité  et son jugement. La période est féconde : Suzanne conçoit flacons et boîtes à poudre pour la Maison Lalique, crée pour la manufacture de Sèvres, que ce soit seule ou en collaboration avec son père. En 1913, elle expose pour la première fois au Salon des artistes décorateurs des aquarelles, modèles pour impressions sur étoffes.

Prise en affection par Louise et Eugène Morand, futur directeur de l’École nationale des Arts décoratifs, elle évolue dans un cadre quasi-familial aux côtés de Paul Morand et Jean Giraudoux. Eugène Morand l’initie à la peinture à l’huile. Giraudoux lui fait quant à lui découvrir les œuvres de Manet, avec ses noirs et ses gris dont elle jouera en virtuose dans ses compositions décoratives et, plus tard, dans ses peintures.

Par son mariage avec Paul Burty Havilland en 1917, Suzanne découvre une autre famille d’artistes. Son mari est photographe ; son beau-frère, Franck Burty Havilland, peintre et ami de Picasso ; son beau-père, Charles Edward Haviland, industriel de la porcelaine. Mais c’est pour la manufacture Théodore Haviland, dirigée par le cousin de son mari, que Suzanne crée ses services de table à partir de 1925.

Agis-Léon Ledru, né le 31 mai 1816 à Clermont-Ferrand et décédé le 5 octobre 1885 à Clermont-Ferrand. Il est le fils aîné de Louis Charles Ledru. Lui-même architecte, il a été maire de Clermont-Ferrand de 1870 à 1874.

Agis-Léon Ledru fait ses études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En 1844, il obtient le second Prix de Rome. Il devient architecte de la ville de Clermont-Ferrand, de 1846 à 1851, et architecte du département du Puy-de-Dôme. Comme architecte, Agis Léon Ledru construit l’établissement thermal de Royat[1], les Grands Thermes de La Bourboule[2], l’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption de Torsiac []et l’église Saint-Ferréol de Murol [.]

Il est inhumé au cimetière des Carmes de Clermont-Ferrand. Il était chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’Instruction publique.

Il est le père de l’architecte Louis Antoine Marie Ledru Gaultier de Biauzat (1845-1866).

Maire de Clermont-Ferrand (1871-1874) ;

Conseiller général du Puy-de-Dôme (canton nord de Clermont-Ferrand) (1871-1880) ;

Président du Conseil général du Puy-de-Dôme (1874-1875) ;

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

Louis-Charles Ledru, né le 3 août 1778 à Paris et mort le 16 septembre 1861 à Clermont-Ferrand, a été architecte de la ville de Clermont-Ferrand, il a travaillé essentiellement en Auvergne. Il fait ses études d’architecture à Paris, à l’École des Beaux-arts, et il est par ailleurs l’élève de Jean-Nicolas-Louis Durand. Il s’installe dans le Puy-de-Dôme vers 1807. Il épouse le 12 juillet 1815 à Clermont-Ferrand Émilie Abraham (1795-1883), dont le grand-père maternel était Jean-François Gaultier de Biauzat, député aux États généraux et au Conseil des Cinq-Cents et premier maire de Clermont-Ferrand après la Révolution. ( Abraham est le nom d’une cité près du Mans et on retrouvera ce nom à Mesland)

En 1841, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur. Il cesse progressivement son activité à partir de 1845 et il est remplacé par son fils Agis-Léon. Il meurt en 1861 et est inhumé au cimetière des Carmes de Clermont-Ferrand.

L’œuvre de Louis-Charles Ledru s’inscrit dans le style néo-classique du début du XIXe siècle et allie l’élégance à une certaine austérité, accentuée par l’emploi très systématique de la pierre de Volvic. Il laisse peu de place à l’ornementation ; cependant, à l’intérieur de l’établissement thermal du Mont-Dore, il opte pour un parti-pris moins sévère et plus décoratif, avec des arcades présentant une alternance de claveaux blancs et gris soutenues par des colonnes de porphyre vert que couronnent des chapiteaux corinthiens ; ce décor néo-byzantin peut être compris comme un rappel des origines du lieu, où l’on peut voir des vestiges des thermes romains.

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Intérieur des thermes du Mont-Dore

Son père Pierre Charles est propriétaire à Paris. Il est décédé (1814) au moment du mariage de son fils. Sa mère Louise Féron réside à Paris.

François Roch Ledru des Essarts frère d’André Pierre Ledru, né à Chantenay (Sarthe) le 16 août 1765[] et mort le 23 avril 1844 dans sa propriété de Champrosay (commune de Draveil) près de Paris.

Il étudia sous les Oratoriens et entra au service comme volontaire en 1792. Capitaine à Lille au moment du bombardement, il fit la première campagne de Hollande, combattit à Hondschoote et à Wattignies. Nommé chef de bataillon, il se trouva en ligne devant Charleroi et au siège de Maëstricht, au blocus de Mayence, au passage du Tagliamento et à la prise de la forteresse de Gradiska en 1797. Après le traité de Campoformio, il fit avec le 55e de ligne, sous Championnet, la campagne des Abruzzes. Il commandait ce régiment à la prise de Modène, à la bataille de la Trébia, où il fut blessé et nommé colonel. Après s’être partout distingué dans la campagne suivante sous Masséna, il conduisit son régiment à Flessingue, que les Anglais menaçaient, puis au camp de Boulogne, où il reçut la croix d’officier des mains de l’Empereur.

À Austerlitz le 55e fermant la gauche du 4e Corps avec le 43erégiment sous la conduite de l’intrépide colonel, fit des prodiges de valeur et s’empara de 14 bouches à feu et d’un grand nombre de prisonniers. Il est vrai qu’il eut 300 hommes hors de combat. Le colonel Ledru fut promu au grade de général de brigade le 24 décembre 1805.

Le 6 février 1807, le général Ledru des Essarts soutint près de Hoff un combat meurtrier contre un régiment d’infanterie russe et de nombreux escadrons, repoussa six charges de cavalerie, prit quatre bouches à feu, et eut deux chevaux tués sous lui. Le 8 eut lieu la bataille d’Eylau; le général Ledru y fut grièvement blessé et porté hors du champ de bataille comme mort. On sait que le maréchal Ney, prévenu trop tard, ne put prendre part à la bataille.

Le 10 juin suivant, dans les environs d’Heilsberg, le général Ledru reçut l’ordre de faire former en carré par régiment, l’artillerie au centre, sa brigade qui faisait partie du corps de Soult, pour la faire manœuvrer et marcher en avant, enveloppée comme elle l’était de masses compactes de cavalerie russe. Les choses avaient pris une telle tournure que les maréchaux Soult et Masséna, le général en chef Lasalle, les généraux de division Despagne, Belliard, les généraux de brigade et plus de cent officiers d’état-major de tous grades, se trouvèrent heureux de chercher un refuge au milieu de ce petit carré.

Pendant la campagne de 1809, le général Ledru commanda la brigade d’avant-garde du corps de Masséna, passa la Traun au pont d’Ebersberg sous le feu soutenu des Autrichiens, et après un combat sanglant força le château de se rendre et ouvrit le passage aux Français. Il combattit pendant deux jours à Gross-Aspern, forma l’arrière-garde à Essberg et entra le dernier dans l’île de Lobau. Il fut grièvement blessé près d’Aspern par une balle qui lui traversa le cou.

Le général Ledru reçut le 31 juillet 1811 le brevet de général de division et le commandement de la 1re division du corps de Ney, qui partait pour la campagne de Russie. Le 2 août il s’empara de Krasnoé; il prit une part glorieuse à la bataille de la Moskowa, où les Russes avaient 30 généraux hors de combat et perdirent 37 000 hommes, et assista à tous les combats que l’arrière-garde française eut à soutenir depuis Moscou jusqu’à la Vistule.

En 1813 il fit partie du 11eCorps et prit part aux batailles de Bautzen, Wurtzen et Leipzig. À la bataille de Hanau il dut combattre un corps bavarois et le rejeter hors d’un grand bois dont il interceptait le passage. Sa conduite pendant la campagne de 1814 ne fut pas moins glorieuse où il participa notamment aux batailles de Claye, de Villeparisis et de Paris.

Après la Restauration, le général Ledru fut nommé chevalier de Saint-Louis et grand officier de la Légion d’honneur. En 1815 il reçut un commandement dans l’armée des Alpes sous les ordres de Suchet.

En 1817 il fut chargé d’organiser trois régiments suisses que la France venait de prendre à sa solde. En 1819 il fut chargé du commandement de la 7e division à Grenoble, puis employé dans l’inspection générale de l’infanterie et a été nommé Pair de France après la révolution de Juillet 1830 (4 septembre 1835) et admis à la retraite.

Son nom est inscrit au côté Sud de l’arc de triomphe de l’Étoile.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

 

         Figure Blasonnement
 Blason_fr_Ledru_des_Essarts Armes de la famille Ledru des Essarts :

D’argent, à trois lions léopardés de gueules, l’un sur l’autre.

 

André Pierre Ledru, général et historien, né à Chantenay (Sarthe) le 22 janvier 1761 est le fils de Jean Ledru (1755/1813) notaire et de Françoise Madeleine Lenoir (1755/   ). Il entra fort jeune dans l’état ecclésiastique. Il était vicaire au commencement de la Révolution française, et, comme beaucoup d’autres dans la même position, il en adopta les principes, persuadé qu’elle lui fournirait les moyens de s’élever. C’est dans cette vue, sans doute, qu’il prêta serment à la constitution civile du clergé en 1791. Il fut en effet nommé, la même année, curé de la paroisse du Pré, au Mans. Lors de l’abolition absolue de toute religion, en 1793, Ledru se retira au sein de sa famille ; mais la guerre civile, qui désolait le département de la Sarthe, et surtout la haine du parti royaliste pour tous les prêtres assermentés, mettant sa vie en danger, il se réfugia à Paris, et obtint du directoire d’être associé, comme botaniste, à l’expédition du capitaine Nicolas Baudin aux îles Canaries et aux Antilles. Il soutint les fatigues de ce long voyage, et ne cessa de prendre des notes utiles.

Lors de son retour en France en 1798, il fut nommé professeur de législation à l’école centrale de la Sarthe, et joignit à l’enseignement de cette science celui de la physique, dont la chaire était vacante. Il participa à la campagne d’Égypte, de Prusse où il fut blessé lors de la bataille d’Iéna (1806), à la campagne de Russie comme général de la grande armée avec le Maréchal Ney (1812, 1813). Retourné au Mans, Ledru y vécut dans la retraite, ne s’occupant plus que d’objets scientifiques, littéraires et historiques, et il mourut dans cette ville vers 1830. L’herbier qu’il a constitué pendant ses voyages aux îles et une partie d’objets apportés des fouilles françaises en Égypte se trouvent au musée de l’Évêché du Mans. Il était membre de la société royale des arts du Mans, de celle des antiquaires de France, du musée de Tours et de la société littéraire de Nantes.

Augustin Pyrame de Candolle lui a dédié un nouveau genre, de la famille des ombellifères, sous le nom de drusa (Annales du muséum, t. 10).

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

André- Jean Ledru (1731/1813), père d’André Pierre et François Roch était donc notaire royal à Chantenay-Villedieu près du Mans.  Sa réception comme notaire à Chantenay fut faite au mans en 1759. Il épousa l’année suivante Françoise Madeleine Lenoir (1736/ ) de la paroisse de Parigné-l’Eveque en Sarthe. Ils eurent en plus des deux frères cités un autre enfant François mort à 1 an et une fille Françoise qui épousa un dénommé LePron.
Cette famille est sarthoise, proche du Mans, et c’est une famille de juristes : avocats et notaires bien qu’André Pierre LeDru le grand père  lors de son mariage avec Mathurine Charron, (ou peut-être Chiron) fille de marchand, est dit tailleur d’habits à Bouloire.. Puis devient marchand et ensuite notaire royal. Sa fille Marie Julienne épouse Pierre Lebert, aussi notaire royal.

Cette famille devrait être apparentée avec les Ledru de Belin.

Compte tenu de la proximité avec Montoire, et si sa femme est bien née Charron, il y a des fortes présomptions que nos Ledru de Montoire soient apparentés avec cette branche.  Le mariage de Noel ledru avec Renée Charron pourrait le démontrer si les archives étaient retrouvées

Hilaire Ledru (z) né le 19 février 1769 à Oppy (Pas de Calais) et mort le 2 mai 1840 à Paris, est artiste peintre. Ce village regroupant 395 habitants est situé entre Arras et Douai, à la limite entre le bassin Parisien et la plaine du Nord, c’est-à-dire une zone de passage et fut utilisé au fil des siècles par les populations nomades, les marchands voire des envahisseurs.

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Tableau signé Ledru

Fils de Nicolas Philippe Ledru, charpentier et de Anne Joseph Barbier, il garde des troupeaux pendant sa jeunesse. Il apprit à lire seul et montra de bonne heure des dispositions singulières pour l’art du dessin. Faute de crayons, en raison de sa pauvreté, il se mit à écrire et à dessiner sur la poussière avec une baguette puis à charbonner des portraits sur les murs blanchis de chaux de la maison paternelle.

Le seigneur du lieu, Delahaye de Gricourt, ayant deviné ses promesses de talent, le plaça à l’Académie de dessin de Douai où il eut comme professeur le peintre Caullet. Il y fit de rapides progrès et alla ensuite à Paris achever de sérieuses études sur la peinture. Il connut des succès, et des hommes haut placés l’encouragèrent, mais son imprévoyance lui fit négliger le soin d’amasser un peu de fortune pour les jours malheureux. Il revient à Douai pour se marier avec Marie-Anne Durand. À sa mort à Paris au no 6 boulevard Poissonnière, il est enterré au cimetière Montmartre.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

Alexandre Ledru-Rollin neveu de Jacques Philippe Ledru et petit fils de Nicolas Philippe Ledru, est né à Paris le 2 février 1807. Son grand-père Ledru dit Comus était physicien du Roi et son père Paul-Jérôme Alexandre était négociant. À 22 ans il est avocat au barreau de Paris, il se signale par ses plaidoyers en faveur des journalistes républicains. Élu député radical du Mans en 1841 en remplacement d’un des chefs républicains, Étienne Garnier-Pagès, il siège à l’extrême gauche. Sa campagne électorale de 1841 marque la naissance du radicalisme en France[1]. Il publie en 1846 un manifeste dans lequel il réclame le suffrage universel ce qui lui vaut un procès retentissant.

Ledru-Rollin veut des « réformes de structures économiques et sociales » pour faire face à la misère du peuple français, et ses principes républicains sont ceux de la république sociale. Il est un opposant à la Monarchie de Juillet et se joint à Alphonse de Lamartine pour dénoncer les « féodalités de l’argent ». Rapidement, il devient une figure radicale très importante de la Chambre, voulant changer les institutions à leurs racines même (en particulier l’adoption du suffrage universel).

À cet effet, en juin 1843, il fonde le journal La Réforme qui devient l’organe de ceux qui soutiennent un programme républicain et radical. De nombreuses personnalités y participent, qu’il s’agisse de Louis Blanc, Godefroi Cavaignac, Ferdinand Flocon ou encore François Arago. Pour eux, la réforme politique doit être sociale. Ce journal s’oppose au journal monarchiste Le National, fondé par Adolphe Thiers, qui soutient le régime en place.

À une période où la répression contre les républicains est sanglante, la campagne des Banquets (1847-1848) se révèle un outil de contestation et de revendication précieux. En effet, c’est un moyen de contourner la loi interdisant sous peine de mort les réunions politiques. Ledru-Rollin y prend part activement. La campagne des Banquets mène à la révolution de février 1848, qui renverse le roi Louis-Philippe Ier et met fin à cette Monarchie de Juillet.

Buste par David d’Angers au cimetière du Père-Lachaise. Il meurt le 31 décembre 1874 à Fontenay aux Roses à l âge de 67 ans, sans descendance. Son neveu Dominique Jean Badel ou Madel, banquier à Paris établit la déclaration de décès.

Sa femme, Harriet Sharpe (1820/1888), née à Londres, fille d’une anglaise et d’un français, fait don de ses biens à l’Etat.

A lire le pamphlet écrit au vitriol, par Eugène de Méricourt.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

Jacques-Philippe Le Dru (1754-1832), fils de Nicolas-Philippe Ledru a été aussi médecin, membre de l’Académie nationale de médecine. Il est né à Paris en mai 1754, il a été maire de Fontenay-aux-Roses d’août 1812 à mars 1826 et il est décédé dans sa commune le 10 novembre 1832. Veuf en premières noces (30/5/1792) de Marguerite Carlier, il a épousé en secondes noces Marie Anne -Louise Le Maire. Il était l’oncle de Ledru-Rollin. Il a du mourir sans descendance car ce sont ses neveux Ledru-Rollin et Louis François Fauchon qui déclarent son décès.

Il fut le grand maître de la loge maçonnique parisienne des Chevaliers de la Croix, dépendant du Grand Orient de France, avant Bernard-Raymond Fabré-Palaprat, auquel il transmit les pouvoirs qu’il prétend avoir reçu du dernier grand maître secret de l’Ordre du Temple, le duc Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac

Nicolas-Philippe Le Dru dit Comus (Paris, 1731 – Fontenay-aux-Roses, 6 oct. 1807) était un prestidigitateur avant le mot, habile physicien et illusionniste, il alliait l’amusement à la science, sous Louis XV, et Louis XVI. Marié avec Anne Charlotte Boursier (décédée le 14/12/1787) il est le père de Jacques-Philippe Le Dru, médecin, membre de l’Académie de médecine et maire de Fontenay-aux-Roses et de Paul Jérôme Alexandre Ledru et le grand-père d’Alexandre-Auguste Ledru-Rollin, avocat et homme politique français.

Nicolas-Philippe Ledru montra, le premier, avant même Jean-Eugène Robert-Houdin, la « fantasmagorie », par ses expériences de physique amusante, que beaucoup ont assimilé à de la « magie ». Il avait un cabinet, situé boulevard du Temple, à Paris, où il faisait diverses expériences, devant le public, sur le son, la lumière, l’électricité, le magnétisme, l’incompressibilité de l’eau, etc.

Son cabinet présentait aussi des tours d’illusionnisme, comme la femme automate qui s’habille comme le demande le public, une cage dans laquelle apparaît l’oiseau que l’on désire, une petite figure dont les yeux prennent la couleur de la prunelle de celui qui la regarde, une main artificielle qui écrit les pensées des spectateurs, une « sirène » qui répond aux questions, etc.

Il présenta quelquefois ses tours à la cour de Louis XVI, et en juin 1779 il donna une représentation devant l’empereur Joseph II d’Autriche, voyageant sous le nom de comte de Falkenstein.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

Maurice Druon dans ses mémoires : ’’L’Aurore vient du fond du ciel’’ rapproche son nom des anciens parlers de Cornouailles et de Galles, où écrit il : « drud, druth, signifiait hardi et volontaire. Mais aussi par le jeu des migrations commerciales ou militaires, venait-il du sud ; en dialecte génois, druo voulait dire dense et dru;  en piémontais, il avait le sens de fertile ;
Ou encore plus au sud, oû comme l’explique encore Maurice Druon, une forme du mot grec dru exprimait le chêne.

Les relations dans le monde antique étaient beaucoup plus étroites qu’on ne le suppose, et les « mots voyageaient avec les pèlerins »

ou plus simplement un anglais du nom de Drew venu avec les armées anglaises a fait souche à Calais.

Il se trouve d’ailleurs en Val de Loire,  une place forte appelé Droué.

Ce nom est ancien,  antérieur à l’édit de Villers-Cotterêts promulgué par François 1er en 1539, qui rendit obligatoire pour les roturiers de se choisir un nom puisque on le retrouve au XIIIème siècle cité dans le Cartulaire normand de Philippe Auguste sous le nom de Guillaume Le Dru.

‘’inter domum Colin! Patin , ex una parte, et plateau) Guillelmi le Dru , ex altéra ; item , decem solidos turonensium annui reddilus super medietatem cujusdam molendini quod vocatur Groignet; item , novem boissellos frumenti ad mensuram de Karenten super quatuor peclas terre (quarum unasita est apud Fredevillam (3) Inter terrain Thome Postel, ex una parte, et terram heredum Guillelmi Clarlce, ex altéra; secunda autem slta est a la Perruque, inter terram Richard! le Telier, ex una parte, et terram Gaufridi le Rous, ex altéra, lercia vero slta est super ropienvillam , inter terram Philippi Clarlce, ex una parte, et terram heredum Guillelmi de Dollo, ex altéra ; et quarta sita est au Pommenauque , inter terram heredum Johannis Germain, ex una parte, et terram Gaufridi Le Rous , ex altéra ), nobis una cum predicta firma perpeluo remansuros ; si ipsum vel heredes suos a centractu hujusmodi contingeret resilire. Quod ut ratum etstabile permaneat in futurum , presentibus Ullens noslruin fecimus apponl Sigillum. Actum Parisius anno Domini M ». CC. septuagesimo septimo, mense seplembrl.’’
(Orig, scellé au T. des ch., Carentan, n°. 1 carton J
Cartulaire normand : de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi

Les qualificatifs ont été répandus à l’époque des Carolingiens. Ex Le Preux, le Vaillant, Le Chauve, le Bref, le Nain, le Bon.

Un autre Ledru dont le prénom est Estienne est cité fréquemment en 1490 en tant que huissier d’armes .
‘’Bail pour trois ans par Étienne Ledru, huissier d’armes ordinaire du roi et maître des requêtes ordinaires de l’Hôtel, procureur de Pierre de Sacierges, évêque de Luçon, à Pierre Bastonnier et Regnault Saintot, de l’hôtel, moyennant 24 l.t.’’
‘’Attestation par Gauthier Desroueze, gantier à Paris, rue du Roi-deSicile, et Mathieu Ducastel, serviteur de noble Guillaume de Montmorency, selon laquelle Étienne Ledru dit « l’huissier-teste-vert », huissier d’armes du roi, loge rue des Juifs devant le puits. ‘’
 »De par le Roy, Estienne Ledru notre huissier d’armes….’’

Selon Wikipédia Durant la troisième croisade, en 1191, Philippe Auguste institua, pour la protection de sa personne, une garde appelé sergent  à masses, sergent d’armes (servientes armorum) ou encore porte masses. En 1261, cette compagnie est appelée Portiers de la garde du Roi. En 1285, ils prennent le nom de Officiers pour la garde de la porte du Roi. En 1490, Charles VIII réorganise totalement ce corps. Leur principale fonction était d’assurer la garde de jour des portes intérieures du palais où résidait le souverain

Le français était parlé en Touraine et Val de Loire, contrairement aux autres régions françaises où les langues régionales étaient utilisées et l’édit de Villers-Cotterêts a eu pour mérite d’uniformiser l’usage du français dans l’ensemble de l’administration royale (et aussi la tenue des registres naissances, mariages, décès par les curés des paroisses), ce qui a bien faciliter mes recherches.

Sur les premiers actes d’Etat civil, notre nom s’est d’abord écrit en deux mots puis s’est transformé en Dru ou Dru(e) ou Dru(et) ou aussi Dru(z), (peut être une contraction de Dreux). L’article s’est définitivement rattaché au nom au XIX ème siècle pour garder son aspect actuel.

Selon les informations trouvées sur le Net on retrouve principalement les Ledru dans la région d’ARRAS (Pas de Calais):  Ainsi cette Catherine Rose Ledru qui en 1708 sera l’épouse d’Adrien Joseph Courcol de Baillencourt. conseiller du Roy,

(Toujours selon Maurice Druon, un de ses ancêtres est commun avec  les Baillencourt dit Courcol, branche dont seront issus Hector Ledru qui a fait l’objet d’une étude d’un universitaire australien et l’avocat Robert Charles Ledru).

de même qu’ au MANS (Sarthe) où nous y retrouvons toute une lignée de notaires royaux et d’avocats.
En 1533 Mathurin Ledru reçu de Mathurin de Marcé , le fief de la Cosserie ; fief qui passa à Michel de Chavaignes et enfin à Marin Ledru jusqu’en 1574. Cette terre fut revendue à François de Bellanger pour la somme de 80 livres tournois en 1575.
En 1691 nait Charlotte Françoise Ledru puis en 1694 Charlotte Marie Angélique Ledru filles de noble Ambroise Ledru avocat au Parlement et dame Charlotte Besnard.
Cette même Charlotte Marie Angélique assistera en 1743 au mariage de son fils Jacques Charles Ambroise Bouteiller de Lessart de Chateaufort, seigneur de Lessart et de la Salle, avec demoiselle Françoise Robelot.
Charlotte Marie décédera cette même année.

En 1695 nait jacques Ledru fils de Mathurin Ledru, notaire royal et Marguerite Le Masson. Le parrain est Jacques Ledru, apothicaire et comme marraine, la femme d’Ambroise Ledru, l’avocat, sieur de la Blottière.
Cette lignée de gens respectables continuera jusqu’en 1754 et au-delà.

Tandis qu’à Moncé en Belin, à Saint Gervais en Belin et à Laigné en Belin, à une poignée de kms du Mans, il y a une famille Ledru de juristes : avocats, notaires , comme si la fonction était entre les mains de ces familles depuis des lustres..Mais le lien n’est pas toujours évident entre elles.
Si notre famille ne descend pas directement de ces Ledru-là, elle a très certainement des origines communes proches.

D’où recherches à approfondir… Par contre les Ledru de Chantonay font bien partie de cette lignée…

alors qu’à à Tours, Jeanne Ledru née en 1620 d’Etienne et de Jeanne Bruère est à l’origine de la branche Cassin de la Loge

A Montoire, les Ledru , que nous détaillerons plus bas, appartiennent aussi à des familles qui ont de l’entregent et doivent cousiner mais malheureusement, beaucoup d’archives manquent.

La concentration des Le Dru sur une seule région du territoire français est assez exceptionnel et la multiplication des individus s’est faite lentement à partir d’une origine qu’il conviendra un jour de situer, pour se retrouver au gré des guerres et des mariages en Touraine, en ce qui concerne notre branche.

Celui qui continuera ces recherches aura à charge de retrouver l’ancêtre commun à tous les Ledru.

Ledru est un patronyme notamment porté entre autres par :

Nicolas-Philippe Ledru (1731-1807), physicien et illusionniste

Jacques-Philippe Ledru (1754-1832) fils du précédent, médecin, membre de l’Académie nationale de médecine et maire de Fontenay-aux-Roses d’août 1812 à mars 1826.

Alexandre Ledru-Rollin (1807-1874), petit-fils du physicien, avocat et homme politique français et neveu du précédent ; fils de Jérôme Alexandre Ledru et Marie Honorine Gay

André Pierre Ledru (1761-1830), général et historien

François Roch Ledru des Essarts (1765-1844), frère du précédent, militaire

Hilaire Ledru (1769-1840) peintre

Agis-Léon Ledru (1816-1885), architecte, maire de Clermont-Ferrand et président du Conseil général du Puy-de-Dôme ;

Auguste Ledru, sculpteur, ami d’Auguste Rodin.

Charles Ledru (1801/1877) un grand avocat

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