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Louis Léon LEDRU nait à Paris le 18 juin 1855 , fils de Ferdinand Louis, né en Pologne le 24/06/1818 et Madeleine Bach, La mariage a lieu à Paris 10° en 1850. Ses grands parents sont Nicolas Marc Ledru et Eve Walter qui semblent vivre en Pologne.. Louis Léon ‘installe à Liège (Belgique) en 1888 et entre aux Cristalleries du Val Saint-Lambert à Seraing (Belgique). Il meurt en Belgique le 10 janvier 1926. Il a épousé Alice Schouten (1866/1943). Deux enfants Madeleine (1899/1988) et Pierre (1900/1962). Pas de descendance mâle.

Auto portrait

Auto portrait

Artiste parisien de naissance, Léon Ledru est une personnalité aujourd’hui méconnue qui occupe une place clé dans la vie culturelle et artistique liégeoise de la Belle Epoque (fig. 1). Chef du service des créations aux cristalleries du Val Saint-Lambert de 1888 à 1925, Ledru est avant tout un artiste passionné aux multiples facettes. En effet, il excelle dans les techniques aussi diversifiées que la peinture à l’huile, le pastel, l’aquarelle, le dessin, l’estampe… Ses conceptions sont également transposées dans le cristal par les techniques du soufflage, de la gravure et de la taille.

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François Roch Ledru des Essarts frère d’André Pierre Ledru, né à Chantenay (Sarthe) le 16 août 1765[] et mort le 23 avril 1844 dans sa propriété de Champrosay (commune de Draveil) près de Paris.

Il étudia sous les Oratoriens et entra au service comme volontaire en 1792. Capitaine à Lille au moment du bombardement, il fit la première campagne de Hollande, combattit à Hondschoote et à Wattignies. Nommé chef de bataillon, il se trouva en ligne devant Charleroi et au siège de Maëstricht, au blocus de Mayence, au passage du Tagliamento et à la prise de la forteresse de Gradiska en 1797. Après le traité de Campoformio, il fit avec le 55e de ligne, sous Championnet, la campagne des Abruzzes. Il commandait ce régiment à la prise de Modène, à la bataille de la Trébia, où il fut blessé et nommé colonel. Après s’être partout distingué dans la campagne suivante sous Masséna, il conduisit son régiment à Flessingue, que les Anglais menaçaient, puis au camp de Boulogne, où il reçut la croix d’officier des mains de l’Empereur.

À Austerlitz le 55e fermant la gauche du 4e Corps avec le 43erégiment sous la conduite de l’intrépide colonel, fit des prodiges de valeur et s’empara de 14 bouches à feu et d’un grand nombre de prisonniers. Il est vrai qu’il eut 300 hommes hors de combat. Le colonel Ledru fut promu au grade de général de brigade le 24 décembre 1805.

Le 6 février 1807, le général Ledru des Essarts soutint près de Hoff un combat meurtrier contre un régiment d’infanterie russe et de nombreux escadrons, repoussa six charges de cavalerie, prit quatre bouches à feu, et eut deux chevaux tués sous lui. Le 8 eut lieu la bataille d’Eylau; le général Ledru y fut grièvement blessé et porté hors du champ de bataille comme mort. On sait que le maréchal Ney, prévenu trop tard, ne put prendre part à la bataille.

Le 10 juin suivant, dans les environs d’Heilsberg, le général Ledru reçut l’ordre de faire former en carré par régiment, l’artillerie au centre, sa brigade qui faisait partie du corps de Soult, pour la faire manœuvrer et marcher en avant, enveloppée comme elle l’était de masses compactes de cavalerie russe. Les choses avaient pris une telle tournure que les maréchaux Soult et Masséna, le général en chef Lasalle, les généraux de division Despagne, Belliard, les généraux de brigade et plus de cent officiers d’état-major de tous grades, se trouvèrent heureux de chercher un refuge au milieu de ce petit carré.

Pendant la campagne de 1809, le général Ledru commanda la brigade d’avant-garde du corps de Masséna, passa la Traun au pont d’Ebersberg sous le feu soutenu des Autrichiens, et après un combat sanglant força le château de se rendre et ouvrit le passage aux Français. Il combattit pendant deux jours à Gross-Aspern, forma l’arrière-garde à Essberg et entra le dernier dans l’île de Lobau. Il fut grièvement blessé près d’Aspern par une balle qui lui traversa le cou.

Le général Ledru reçut le 31 juillet 1811 le brevet de général de division et le commandement de la 1re division du corps de Ney, qui partait pour la campagne de Russie. Le 2 août il s’empara de Krasnoé; il prit une part glorieuse à la bataille de la Moskowa, où les Russes avaient 30 généraux hors de combat et perdirent 37 000 hommes, et assista à tous les combats que l’arrière-garde française eut à soutenir depuis Moscou jusqu’à la Vistule.

En 1813 il fit partie du 11eCorps et prit part aux batailles de Bautzen, Wurtzen et Leipzig. À la bataille de Hanau il dut combattre un corps bavarois et le rejeter hors d’un grand bois dont il interceptait le passage. Sa conduite pendant la campagne de 1814 ne fut pas moins glorieuse où il participa notamment aux batailles de Claye, de Villeparisis et de Paris.

Après la Restauration, le général Ledru fut nommé chevalier de Saint-Louis et grand officier de la Légion d’honneur. En 1815 il reçut un commandement dans l’armée des Alpes sous les ordres de Suchet.

En 1817 il fut chargé d’organiser trois régiments suisses que la France venait de prendre à sa solde. En 1819 il fut chargé du commandement de la 7e division à Grenoble, puis employé dans l’inspection générale de l’infanterie et a été nommé Pair de France après la révolution de Juillet 1830 (4 septembre 1835) et admis à la retraite.

Son nom est inscrit au côté Sud de l’arc de triomphe de l’Étoile.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru

 

         Figure Blasonnement
 Blason_fr_Ledru_des_Essarts Armes de la famille Ledru des Essarts :

D’argent, à trois lions léopardés de gueules, l’un sur l’autre.

 

Hilaire Ledru (z) né le 19 février 1769 à Oppy (Pas de Calais) et mort le 2 mai 1840 à Paris, est artiste peintre. Ce village regroupant 395 habitants est situé entre Arras et Douai, à la limite entre le bassin Parisien et la plaine du Nord, c’est-à-dire une zone de passage et fut utilisé au fil des siècles par les populations nomades, les marchands voire des envahisseurs.

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Tableau signé Ledru

Fils de Nicolas Philippe Ledru, charpentier et de Anne Joseph Barbier, il garde des troupeaux pendant sa jeunesse. Il apprit à lire seul et montra de bonne heure des dispositions singulières pour l’art du dessin. Faute de crayons, en raison de sa pauvreté, il se mit à écrire et à dessiner sur la poussière avec une baguette puis à charbonner des portraits sur les murs blanchis de chaux de la maison paternelle.

Le seigneur du lieu, Delahaye de Gricourt, ayant deviné ses promesses de talent, le plaça à l’Académie de dessin de Douai où il eut comme professeur le peintre Caullet. Il y fit de rapides progrès et alla ensuite à Paris achever de sérieuses études sur la peinture. Il connut des succès, et des hommes haut placés l’encouragèrent, mais son imprévoyance lui fit négliger le soin d’amasser un peu de fortune pour les jours malheureux. Il revient à Douai pour se marier avec Marie-Anne Durand. À sa mort à Paris au no 6 boulevard Poissonnière, il est enterré au cimetière Montmartre.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ledru